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Page mise à jour en septembre 2023
- Reconnaitre les oiseaux des mangeoires
- Conseils et plans pour nichoirs
- Nourrir les oiseaux en hiver
- Réchauffement climatique, sécheresses, canicules, les oiseaux aussi souffrent du manque d’eau aidons les
- Protégeons nos hirondelles et martinets
- Un jardin naturel
- Accueillir la petite faune sauvage chez soi
Reconnaitre les Oiseaux des mangeoires
Nourrir les oiseaux en hiver est une action qui permet à certains oiseaux des jardins et d’ailleurs de passer cette saison difficile pour eux. Le deuxième avantage du nourrissage, c’est la possibilité pour nous d’observer facilement et d’apprendre à reconnaitre les habitués et parfois moins habitués des mangeoires.
Dans Le Troglo numéro 119, nous avons mis à votre disposition un guide bien utile qui permet d’identifier quelques uns des visiteurs des mangeoires.
Le guide en téléchargement:
Oiseaux des mangeoires – Le Troglo n°119 de février 2013
Pour les autres oiseaux, vous en saurez plus en participant aux sorties nature
Conseils et plans pour nichoirs
La crise du logement, chez les oiseaux cavernicoles?
Avec l’idée fixe de certains d’entre nous de vouloir rendre « propre » la nature, les vieux arbres, les fissures et les trous dans les façades disparaissent. Les oiseaux cavernicoles ne trouvent plus ces endroits où ils font habituellement leur nid.
Si votre environnement ne présente plus d’arbres à tronc creux, trous dans les murs, interstices dans la maçonnerie,… alors vous pouvez envisager d’offrir un gite à vos protégés en suivant quelques règles. Le milieu et les espèces qui le fréquentent, le type de nichoir, les matériaux, la distance entre les nichoirs, l’emplacement, l’orientation, la hauteur, les éventuels prédateurs, le mode de fixation, le suivi, l’entretien… tout est à considérer avec attention afin de ne pas mettre en danger les occupants.
Quelques conseils de Catherine et Pierre concernant la fabrication et la pose des nichoirs, extraits de l’article « Installer des nichoirs chez soi » Le Troglo n°94 de mars 2006:
Un nichoir doit être solide, sain (protégé de l’humidité), et on doit pouvoir l’entretenir. Il est donc indispensable qu’on puisse l’ouvrir. On doit pouvoir le fixer facilement à un arbre sans mutiler celui-ci.
Voici quelques conseils pratiques :
- Utiliser des planches épaisses de 25 mm, en bois résistant en milieu extérieur (douglas, pin, mélèze, sapin).
- Ne pas traiter le bois avec des produits toxiques !
- Ne pas raboter les planches sur les faces internes du nichoir, pour que les oisillons puissent s’y agripper et sortir plus facilement du nichoir le moment venu.
- Pour éviter que les pics agrandissent le trou d’envol (dans l’intention de piller le nid et dévorer les oisillons), on peut clouer une plaque métallique avec un trou de diamètre identique à celui du trou d’envol sur la face avant du nichoir).
- Protéger le toit et l’arrière du nichoir en contact avec le tronc, avec un matériau étanche à l’eau (tôle, plastique, papier goudronné), de préférence d’une seule pièce.
- Fixer le nichoir à l’aide d’un fil de fer ou d’une ficelle traitée anti-UV (genre ficelle agricole).
Installer des nichoirs chez soi – Le Troglo n°94 mars 2006
Pour tous renseignements complémentaires, nous contacter.
Les nichoirs pour mésanges mais aussi pour d’autres petits « squatteurs »
Les plans des nichoirs à télécharger:
Plan d’un nichoir de base pour mésanges – Le Troglo n°94
Plan d’un nichoir à balcon pour mésanges – Le Troglo n°97
Récapitulatif concernant les nichoirs – Troglo n° 65/66 – n°94 – N°97
Les nichoirs pour les mésanges plaisent aussi aux sittelles torchepot à condition d’adapter le trou d’envol et il arrive que ces dernières agrandissent le trou elles-mêmes!
Les nichoirs pour rapaces nocturnes
Si vous posez des nichoirs pour ces espèces, n’oubliez pas d’en faire un suivi chaque année (mais surtout sans déranger) et de nous communiquer vos résultats.
Voir notre action chouette effraie dans les Vosges
Nichoirs pour rouge-queues noirs: on ne se casse pas la tête!
Le lieu, un garage – Un nichoir, une planchette – un autre nichoir, un vieux tuyau suspendu
Lorsque les rouge-queues noirs reviennent en nombre au mois de mars, la compétition est vive pour occuper les bons territoires. Voici deux types de nichoirs, hyper attractifs, faciles à mettre en œuvre et … gratuits. Un coin un peu sombre, sous un plafond de garage par exemple, un tuyau et une planchette un peu inclinée (20 cm de large, 40 cm de long, l’oiseau dispose de 10 à 15 cm de hauteur et choisit sa place). A vous de jouer !
Une simple boite en bois dans un endroit abrité des intempéries et des prédateurs peut aussi convenir au rouge-queue.
Nichoir pour cincle plongeur: la pose, une affaire de spécialistes
Une fois n’est pas coutume, l’équipe qui d’habitude pose les nichoirs pour chouette effraie change d’espèce, cette fois le nichoir est proposé au cincle plongeur.
Le nichoir puisqu’il est suspendu sous un pont doit être résistant, avec une fixation solide. Pour toute intervention de ce type contactez-nous.
«Un pont de pierre au-dessus d’un petit cours d’eau rapide, rocailleux et non pollué, c’est un environnement favorable qui devrait plaire à un couple de cincles plongeurs.» s’est dit un membre de l’association Oiseaux Nature en voyant le pont de Tendon enjambant le ruisseau de la Hutte. Aussitôt dit, aussitôt fait, car une action de préservation pour la biodiversité, c’est une affaire qui n’attend pas !
En effet le cincle plongeur est un passereau qui cherche sa nourriture, en général des larves aquatiques d’insectes ou des petits crustacés, en plongeant et marchant sous l’eau, des cours d’eau à fond graveleux. Il niche à proximité de l’eau, par exemple dans un mur, dans une souche d’arbre ou encore sous un pont.
Les populations de cincles plongeurs ne semblent pas être en danger malgré la plus ou moins mauvaise santé de nos cours d’eau, le défrichement des berges, le bétonnage, etc…mais l’association Oiseaux Nature craint la disparition des sites de nidification et préfère prévenir en attendant les prochains comptages de cet oiseaux.
Rappelons aussi que les communes ont un rôle essentiel à jouer pour la biodiversité, facteur de bien-être des habitants.
A suivre… pour de belles observations et si les cincles plongeurs ne sont pas au rendez-vous, les bergeronnettes des ruisseaux ne manqueront pas d’investir le nichoir.
A relire un article dans les premiers numéros du Troglo, concernant le cincle plongeur!
L’eau de vie – Le Troglo n°28 – été 1988 – page 18
Pour faciliter l’installation d’hirondelles chez soi: la fabrication et la pose de nichoirs
Voir plus loin la rubrique: Protégeons les hirondelles et martinets
Des ateliers de fabrication de nids pour hirondelles
Nourrir les oiseaux en hiver
Nourrissage hivernal : pourquoi, quand, avec quoi, comment et où ?
En hiver la quasi disparition des insectes et la raréfaction des graines sauvages rendent la quête de nourriture difficile pour beaucoup d’oiseaux. De plus, les très basses températures contribuent à accentuer leurs dépenses énergétiques. Le nourrissage, à condition d’observer quelques précautions, va les aider à passer ce cap difficile.
L’idéal est de multiplier les points de nourrissage afin d’attirer le plus d’espèces possibles: sur le rebord d’une fenêtre (pour notre plus grand plaisir), à la mangeoire (de préférence fixée sur un piquet), au sol…
Dans ce dernier cas, le mieux est sous un grand arbre pour leur offrir un refuge rapide et loin des baies vitrées sur lesquelles ils peuvent se tuer.
Éviter aussi la proximité d’une haie qui servirait à coup sûr d’affût aux chats !
Tous ces endroits devront impérativement être tenus propres de façon à éviter le développement de moisissures et la propagation des maladies. Il vous faudra régulièrement balayer les détritus au sol, nettoyer les mangeoires et les divers récipients. L’idéal est de toujours nettoyer, déplacer régulièrement les postes de nourrissage, suspendus de préférence.
On le sait, comme nous les humains, les oiseaux sont sensibles à certains virus en particulier celui de la grippe aviaire. La contamination est facilitée par les regroupements aux mangeoires. Le CRBPO (Centre de Recherches sur la Biologie des Populations d’Oiseaux) donne quelques recommandations de façon à éviter si possible, d’éventuelles contagions.
Recommandations d’hygiène pour le nourrissage des oiseaux des jardins – CRPBO info 9 décembre 2019
Quand on le peut, varier la nourriture est préférable. Si vous avez la chance d’avoir un verger, rentrez des fruits en quantité. Par temps de neige surtout, vous pourrez ressortir les premières pommes abîmées et concasser grossièrement des noix pour le plus grand plaisir des étourneaux, corneilles, pies, geais mais aussi des merles, grives, pinsons, rouge-gorges, accenteurs mouchets, pics…
Autour de la maison, laissez sur pied les plantes sèches (genre onagres), tolérez le lierre qui fructifie abondamment en fin d’hiver et servent de nourriture aux oiseaux en hiver.
A l’écart, vous pouvez aussi déposer des déchets de viande crue à l’intention des buses (renards et fouines en profiteront également). Graisse pure, épluchures et toute nourriture non salée feront toujours le bonheur de l’un et de l’autre.
Par précaution , mieux vaut éviter les boules de graisse sur lesquelles plane un sérieux doute de salubrité et dont les petits filets, qui souvent restent en place dans les arbres, représentent un piège pour les passereaux ( parfois ils n’arrivent pas à se libérer quand leurs ongles sont pris). Un bloc de graisse végétale (pas de graisse animale) acheté au rayon frais remplace très bien les boules de graisse pour oiseaux.
Enfin, si vous distribuez des graines en quantité, faites le choix du bio*. Car nourrir avec des graines « aux pesticides » fera plus de mal que de bien à vos protégés sans que vous vous en rendiez compte : au nourrissage, une mésange morte est remplacée par une autre…
*Nous fournissons chaque année à nos adhérents des graines de tournesol de culture biologique cultivées en Lorraine et conditionnées en sacs de 15kg. Nous contacter.
Mieux vaut nourrir moins longtemps et mieux!
En effet, dès que les grands froids ont disparu (mi-mars en général)*, il faut se résoudre à se séparer de tout ce petit monde et sa présence à laquelle on s’est habitué, même s’il vous en coûte! Pas d’inquiétude les oiseaux trouvent dans la nature une alimentation bien plus diversifiée et mieux adaptée à leurs besoins que celle qu’on peut leur offrir. Les nourrir toute l’année leur serait préjudiciable.
Abreuver les oiseaux n’est vraiment utile qu’en périodes de fortes gelées prolongées. Vous pouvez alors donner de l’eau pure uniquement, dans des récipients d’environ 3 cm de profondeur recouvert d’un grillage afin qu’ils ne puissent y mettre les pattes.
Pour terminer, avis aux amis des oiseaux … et des chats ! Il va falloir équiper le collier de votre chat d’une clochette, le rentrer la nuit et ne pas le lâcher trop tôt le matin quand les oiseaux sont affamés et encore engourdis par le froid. Si vous ne pouvez vous résoudre à limiter un peu la liberté de votre minou, mieux vaut renoncer à nourrir les oiseaux !
En plus d’être une bonne action, nourrir procure l’immense plaisir d’observer et d’apprendre à connaître tout ce petit peuple. Nous vous souhaitons donc de bonnes observations et peut être de bonnes surprises !
*Une question nous est souvent posée: quel est le moment le plus propice pour arrêter de nourrir les oiseaux des jardins?
Nourrir les oiseaux l’hiver et surtout par temps très froid, quand la terre est gelée ou que la neige la recouvre, est une nécessité. Quand on a commencé à nourrir à l’automne-hiver (quand les premières gelées apparaissent : vers fin octobre début novembre), il faut continuer jusqu’au début du mois de mars même si les températures peuvent parfois remonter à 12-13 degrés en février. En effet parfois nous constatons que les oiseaux sont beaucoup moins nombreux au nourrissage quand le temps se radoucit, mais ils viennent tout de même! Dès le mois de mars, les oiseaux sont capables de trouver seuls leur nourriture, hormis en cas de météo encore très froide et/ou très pluvieuse et il convient donc de diminuer peu à peu le nourrissage et de le supprimer vers mi-mars.
Il ne faut en effet pas nourrir les oiseaux lorsqu’ils élèvent leurs petits. A cette époque (et jusqu’à fin septembre-début octobre) la nourriture naturelle est plus abondante et certains petits peuvent mourir d’ingérer des aliments non appropriés. Il ne faut pas oublier que même les oiseaux granivores l’hiver, nourrissent leurs petits d’insectes l’été.
Alors en fin d’hiver, continuons quand même à remplir les mangeoires (qui se vident moins vite). Les oiseaux subissent tellement de misères par ailleurs qu’on peut bien leur donner un petit coup de main.
Le nourrissage hivernal – Le Troglo n°115/116 de janvier 2012
Nourrir les oiseaux en hiver, les conseils d’Oiseaux Nature, en vidéo :
Une recette de gâteau pour les oiseaux:
Non, non, ceci n’est pas une recette pour manger les petits oiseaux! (suivez notre regard!)
En hiver, dans le froid, le vent et l’humidité les oiseaux ne sont pas à la fête. Eh bien mettez les en leur offrant ce gâteau nutritif et énergétique dont la recette ci dessous est proposée par une adhérente.
Les puristes nous diront que cette nourriture n’est pas vraiment naturelle pour les oiseaux mais elle est toujours mieux que les boules de graisse dont, le plus souvent, la composition semble douteuse.
Recette de gâteau calorique pour oiseaux du ciel
Réchauffement climatique, sécheresses, canicules, les oiseaux aussi souffrent du manque d’eau, aidons-les.
Depuis des années les printemps et les étés sont secs et avec des périodes caniculaires de plus en plus longues et des températures de plus en plus élevées. Oiseaux Nature alerte et propose des adaptations depuis bien des années à ce sujet pour venir en aide à la faune et flore sauvage qui souffrent toujours plus – A ce sujet voir notre communiqué de presse.
En attendant les actions des pouvoirs publics qui tardent, une aide peut être rapidement mise en œuvre pour les oiseaux des jardins et parcs qui subissent le manque d’eau:
installer des soucoupes, des récipients, des dessous de pot remplis d’eau afin que les oiseaux se désaltèrent voire s’y baignent à condition de respecter quelques règles:
- l’eau doit être renouvelée une à deux fois par jour
- le récipient doit être bas et si possible large avec une hauteur d’eau qui ne dépasse pas les 5cm maximum, pour éviter les risques de noyade
- le lieu où se trouve le récipient doit être à l’abri des attaques de chat
Pour en savoir plus:
Conseils pour fournir de l’eau aux oiseaux – Ornithomédia du 07-06-2022
Sécheresses et canicules – Les effets sur la faune et la flore sauvages LPO 25 juillet 2022
Aidez la faune sauvage pendant un épisode de canicule – LPO du 24-05-2022
Protégeons nos hirondelles et martinets
La préservation de l’environnement et la recherche de nature en ville est une demande sociale forte des habitants. Un grand pas utile peut être fait lorsque l’on prend conscience de l’impact des activités humaines sur l’ensemble du cycle de reproduction des oiseaux. Nos hirondelles et martinets sont menacés ! Nous pouvons agir ensemble pour préserver ces espèces. L’association Oiseaux Nature est à votre écoute pour vous conseiller.
Les espèces concernées ici :
- L’hirondelle rustique niche le plus souvent à l’intérieur des bâtiments.
- L’hirondelle de fenêtre construit son nid à l’extérieur des bâtiments. Cette espèce aime nicher en colonie.
- Le martinet noir s’installe dans les trous, les fissures de murs ou les cavités des avant-toits.
L’hirondelle et le martinet appartiennent à des familles différentes. La première fait partie de la famille des hirundinidés qui compte trois espèces nicheuses dans les Vosges. Les martinets sont eux des apodidés, les pattes courtes ne leur permettent pas de se poser ou presque jamais.
Le législateur protège les hirondelles, les martinets et leurs habitats:
Il s’agit d’espèces protégées selon l’article L 411-1 du code de l’environnement et suivants et selon l’arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection.
Il est donc interdit de porter atteinte aux hirondelles et martinets, à leurs nids ou à leurs couvées. L’article L 415-1 et suivants du code de l’environnement prévoient une amende de 150 000 euros et trois ans d’emprisonnement pour toute atteinte aux hirondelles ou martinets et à leurs habitats.
D’avril à septembre, il est totalement interdit de détruire les nids. Si durant cette période, vous voyez monter un échafaudage contre une façade sur laquelle il y a des nids d’hirondelles, allez vite vous entretenir avec l’artisan pour le mettre au courant de la législation. Si nécessaire, prévenez-nous sans attendre. N’hésitez pas à jouer votre rôle de sentinelle, il en va de la survie de ces oiseaux.
Protégeons nos hirondelles et martinets – Oiseaux Nature
Les effectifs d’hirondelles de fenêtre sont en chute libre et notre mobilisation est plus que jamais nécessaire.
Une espèce en déclin ! La population française d’hirondelles s’est effondrée de façon dramatique : entre 20 et 50 % des effectifs depuis les années 70. En cause : la difficulté à trouver les matériaux pour confectionner les nids, la raréfaction des insectes, mais aussi les modifications sur les habitations:
La vue des hirondelles au mois de mars annonce le retour du printemps et des beaux jours. Quel plaisir de les entendre gazouiller et de les voir virevolter au-dessus de nos têtes à nouveau! Elles nichent dans nos régions pendant la belle saison et repartent en septembre. Malheureusement, ces oiseaux se font aujourd’hui, de plus en plus rares.
L’hirondelle de fenêtre à la queue est courte et le plumage noir et blanc. Elle construit son nid avec de la terre sous une corniche ou l’avant-toit d’une maison. Il ne faut pas la confondre avec l’autre espèce, sa cousine l’hirondelle de cheminée ou hirondelle rustique ou encore hirondelle des granges, qui a la gorge rouge, une longue queue et qui niche dans les granges et les garages.
Des causes multiples de déclin
Depuis plusieurs années, les ornithologues constatent que les hirondelles reviennent de moins en moins nombreuses au printemps, à tel point que la situation devient très préoccupante. En effet, les effectifs des hirondelles de fenêtre ont chuté dramatiquement de 70 % par endroits. Elle a déjà disparu de nombreux petits villages vosgiens.
Les raisons en sont multiples sans qu’on sache si l’une ou l’autre a plus d’importance.
Tout d’abord, il faut mettre en cause les pesticides utilisés par des agriculteurs « traditionnels » mais aussi des jardiniers inconscients et la destruction des zones humides qui font disparaître la nourriture de cet oiseau strictement insectivore (disparition vertigineuse de leurs proies: – 70% d’insectes en 15 ans!).
Sans les zones humides, les hirondelles rencontrent des difficultés pour trouver de la bonne boue pour confectionner leurs nids, à cela s’ajoute les sécheresses qui arrivent de plus en plus souvent au printemps.
De plus, les nouveaux revêtements des façades des maisons, souvent lisses, ne permettent pas une bonne fixation de leur nid.
L’obsession de « faire propre » conduit certains d’entre nous à les empêcher de nicher contre (et dans) nos maisons en interdisant les accès, voire plus grave à détruire les nids sur les maisons.
Pour finir, les sécheresses récurrentes qui touchent le continent africain les font souffrir quand elles y passent l’hiver.
Sale temps pour les hirondelles – Le Troglo n°95 de juillet 2006
Oiseaux-Nature conseille et aide afin d’accueillir les hirondelles chez soi.
Pour faciliter l’installation des hirondelles chez vous
Il faut savoir que la construction du nid par les hirondelles dure une à deux semaines et que le nid est constitué de près de 3 000 boulettes de terre. La tâche n’est pas facilitée quand on voit notre campagne disparaître sous le béton et le goudron.
Vous pouvez alors installer des nids artificiels en plâtre sous les avants toits. En effet, la reproduction est facilitée si elles n’ont pas besoin de fabriquer un nid quand elles arrivent. Ces nichoirs sont disponibles auprès de l’association. Ou mieux encore, Oiseaux-Nature peut vous conseiller pour la fabrication par vous même et la pose de ceux-ci. Des moules spéciaux permettent de fabriquer ces nids en plâtre.
On peut éviter les salissures en installant une petite planche à 50 cm sous les nids. Pour l’esthétique, Il existe aussi à la vente des planchettes « 5 étoiles » à mettre sous les nids pour récupérer les fientes. Ajoutons que les planchettes peuvent être retirées lors du départ des hirondelles à la fin de l’été. Vous pouvez aussi faire cette installation vous même à peu de frais si vous êtes un peu bricoleur et très prudent!
Voir aussi le site « nichoir.net » pour sa planchette contre les salissures de fientes d’oiseaux:
Ajoutons que les communes peuvent facilement installer des nids artificiels sur les édifices publics. Il suffit d’avoir la volonté d’accueillir la nature dans le milieu urbain !
Comment concilier protection et rénovation des habitations ?
Pour la planification des travaux, la période octobre/mars (hors période de nidification) est à privilégier. L’idéal est de procéder au remplacement des nids détruits par des nids artificiels que Oiseaux Nature peut fournir ou encore que vous pouvez construire simplement.
Des exemples d’actions:
Opération nids d’hirondelles à Belrupt
Le 5 avril 2019, une vaste prairie entourée de forêts, un centre équestre et un accès à de la terre argileuse : l’idéal pour la très grosse colonie d’hirondelles de fenêtre (celles qui construisent leurs nids à l’extérieur sous les avant toits) de la Ferme du Bon Jacques (à 5 km de Darney en direction d’Epinal sur la commune de Belrupt). Cette colonie, qui compte plusieurs centaines de nids est peut-être la plus grosse des Vosges.
Brigitte L., propriétaire et amie de ces oiseaux nous a informé de la réfection de sa toiture. Après avoir différé les travaux* l’été dernier, ceux-ci viennent d’avoir lieu et l’échafaudage est toujours en place. Belle occasion pour installer une cinquantaine de nichoirs artificiels pour compenser la perte de certains nids naturels.
L’installation des nichoirs a eu lieu ce vendredi 5 avril le matin, dès 9 heures:
Les hirondelles font le printemps à la ferme de Bon-Jacques-Vosges Matin 05-04-2019
Photos: Des nids en plâtre pour accueillir une colonie d’hirondelles près de Darney-Vosges matin 05-04-2019
Les valeureuses hirondelles des fenêtres devraient effectuer leur retour migratoire tout bientôt et seront certainement ravies. Quelques hirondelles rustiques (Celles qui construisent leurs nids à l’intérieur des granges) sont déjà là.
En mai 2019, Brigitte nous donne des nouvelles des hirondelles et nichoirs, tout va bien:
« …j’ai essayé de comptabiliser les nids occupés et reconstruits : 65 sont apparemment occupés dont 8 reconstruits et 23 fabriqués par vos soins…. »
Les hirondelles sont bien accueillies à Hadol!
Une tour à hirondelle, une flaque de boue, des nids artificiels en plâtre, de la bienveillance pour les hirondelles de plus en plus menacées…Marie Claude et Philippe ont mis en place un petit paradis pour hirondelles. Merci à eux.
Et ce n’est pas fini: Mars/avril… bientôt le retour des hirondelles
Petit rappel : ces oiseaux sont protégés et la destruction de leurs nids interdite. Des autorisations sont possibles (en cas de travaux), hors période de nidification (nous contacter). Quand cette destruction risque d’entrainer la disparition d’une colonie, il est préconisé d’installer des nids de substitution, avant la destruction. A l’heure de l’énorme chute de la biodiversité et en comparaison du coût global des travaux, que représente l’installation de quelques nichoirs, ça vaut la peine!
Ainsi Oiseaux-Nature propose son aide chaque fois que la situation se présente. C’est ce que Marie-Claude de Hadol, adhérente d’Oiseaux Nature a fait: elle a proposé un atelier fabrication de nichoirs en plâtre pour hirondelles à la dynamique équipe d’Uzemain.
Quelques photos:
Bravo pour cette belle action en faveur des hirondelles et de la biodiversité!
Pour en savoir plus sur la tour à hirondelles: voir le Troglo:
Une tour à hirondelles?!… Mais oui! – Le Troglo n°144 – Juin 2023
Jussarupt : un atelier pour fabriquer des nids d’hirondelles – Vosges Matin – 10 sept. 2023
Jussarupt Des nids artificiels pour protéger l’habitat des hirondelles – Vosges Matin – 27 sept. 2023
Les martinets souffrent aussi de la rénovation des bâtiments et du réchauffement climatique!
Quelques conseils:
Observez et alertez-nous si vous voyez des travaux sur des lieux où nichent les martinets!
Pour secourir un jeune martinet tombé du nid, allez sur notre page: Au secours des jeunes martinets
Voir aussi le site de l’association pour la sauvegarde des martinets noirs: SOS Martinets
Pour en savoir plus sur les martinets noirs:
Martinet noir – Le Troglo n°70/71 et La belle histoire de Mortimer le martinet – Le Troglo n°90 de février 2005
La colonie de Martinets noirs à Raon aux Bois:
Un jardin naturel
Le titre de cet article aurait pu être: jardin vivant, jardin sauvage, jardin bio, jardin champêtre, jardin autrement, jardin responsable…Le jardin s’agrandit d’un qualificatif. Il n’est plus le bout de terrain adossé à la maison et parfois malmené. Le jardin vivant, avec ses équilibres fragiles, nous redonne de la force après quelques heures passées en sa compagnie. Il n’est vraiment pas avare de bonnes surprises pour peu qu’on soit bienveillant à son égard.
Laissez aussi dans votre jardin, un coin de végétation sans intervention humaine ou si peu: Cette place abandonnée des activités humaines deviendra un lieu idéal pour toute une flore et une petite faune sauvages : papillons, criquets, sauterelles, lézards, crapauds peut être même des hérissons et bien sûr les oiseaux. Cette flore sauvage leur servira de gites et de couverts.
Un coin de jardin ou de gazon peut être ensemencé de graines de prairie fleurie que l’on trouve dans le commerce ou encore de graines de plantes sauvages récoltées aux alentours. La terre est travaillée sans retournement à la grelinette (où une de ses cousines). Les graines sont semées à la volée et le plus souvent en automne (de nombreuses graines ont besoin d’une période de froid pour germer). On peut aussi profiter des endroits “pelés”, des emplacements labourés par les taupinières, pour y implanter des fleurs sauvages, qui coloniseront petit à petit toute la surface libre et on peut aussi laisser le gazon, ni tondu, ni enrichi de graines, qui peu à peu redeviendra herbe!
Si votre paradis pour insectes et autres bestioles est assez grand, un coup de tondeuse au début du printemps puis de temps en temps en été aux mêmes endroits, tracera des chemins buissonniers, lieux de promenade parmi la jachère fleurie. Pour éviter la friche impénétrable et envahissante là aussi le fauchage (et non pas la tonte qui broie les plantes) tous les deux ou trois ans est suffisant. Si vraiment la tentation est trop grande alors faite un fauchage par an mais pas avant septembre de façon à laisser le temps à la flore et la faune de réaliser un cycle entier de vie.
En plus de faire de belles observations et de protéger la nature, imaginez donc, il s’agit de ne rien faire (ou presque) et de laisser pousser les « herbes folles »!:
Le temps gagné à ne pas tondre sa pelouse (évidemment on peut toujours se réserver un espace tondu à sa convenance pour les plaisirs de la chaise longue ou des repas conviviaux en extérieur) peut être passé à observer la vie dans ces zones précieuses de refuge.
Terminé le gazon brulé par la sécheresse, fini les arrosages. Quel plaisir de redécouvrir la vie qui s’installe dans son jardin!
Le pissenlit une très bonne « mauvaise herbe » article de la page fb Oiseaux Nature
Alors que beaucoup d’espèces de papillons passent l’hiver à l’état de chrysalide, le « citron » adulte attend le printemps pour se reproduire. Il hiverne grâce aux réserves de l’été et résiste au froid et au gel en produisant un « sérum antigel » contenant alcool, albumine et sels minéraux. Dès les premiers rayons de soleil, il sort de sa torpeur et se précipite sur les fleurs de pissenlit notamment. Le pissenlit est donc un précieux auxiliaire pour les insectes qui hivernent (abeilles, papillons, bourdons etc…). Le pissenlit est loin « d’être ou de faire sale » au milieu des pelouses, il permet aux insectes de prendre de l’énergie avant de polliniser les plants de fruits et légumes de nos jardins…si vous aimez les insectes et votre jardin, il suffit de laisser quelques pissenlits au milieu de votre pelouse pour aider tout ce petit monde à vivre…
Semer et planter des végétaux adaptés localement avec les conseils avisés de Sandrine afin de produire soi même ses graines potagères, voir le Troglo:
Faites le vous même! les semences pour le jardin – Le Troglo n°141 d’octobre 2022
Pour comprendre l’intérêt à conserver des zones en « herbes folles »:
Herbes folles & petites bêtes – 10 principes pour gérer les zones herbeuses – Alsace Nature
Accueillir la petite faune sauvage chez soi
Voici quelques pistes pour accueillir la biodiversité chez soi. Pas besoin de grands investissements…
Les hôtels ou refuges ou nichoirs ou encore gites à insectes:
Soyez sans crainte, pas question ici d’attirer les guêpes communes qui n’ont pas toujours un caractère facile ou les moustiques, ces hôtels ne les intéressent pas.
En installant des refuges (Voir les fiches à télécharger ci dessous) vous favoriserez la vie dans votre jardin et aux alentours: Vous accueillerez des insectes dit « auxiliaires »: (insectes maillons de la chaine alimentaire, recyclage des déchets organiques, pollinisation,…), en plus vous aurez le plaisir d’observer de nombreuses espèces et cerise sur le gâteau, vous connaitrez les joies du bricolage…seul, en couple, avec une bande de copains, avec vos élèves, avec vos enfants, vos petits enfants…
Fiche conseil hôtels à Insectes – Oiseaux Nature
D’autres nichoirs à insectes:
Des nichoirs pour les insectes et autres petites bêtes – Troglo n°125 de mars 2016
Accueillir et préserver la petite faune sauvage chez soi, des conseils, des idées:
Comment accueillir la faune chez soi? – Le Troglo n°124 – Septembre 2015
Si vous construisez, rénovez ou faites des travaux autour de votre maison, pensez aux oiseaux et à la petite faune sauvage qui vivent.
Par méconnaissance de la loi, des oiseaux et de la petite faune qui cohabitent avec l’homme, les nids, parfois les jeunes oiseaux eux-mêmes et divers gites sont détruits lors des ravalements de façade ou lors de nettoyages des bâtiments ou par crainte des salissures. Lors de vos travaux sur votre habitation, dans votre jardin, vous pouvez contribuer à la préservation des oiseaux et autres habitants en facilitant leur accueil. Les diverses plaquettes de la LPO ci dessous, donnent des conseils pour cela:
Oiseaux et patrimoine bâti – plaquette LPO Vienne
Biodiversité et patrimoine bâti – plaquette LPO Touraine
Et pour aller plus loin encore, vous trouverez des guides de la LPO à télécharger qui proposent des solutions afin de prendre en compte la biodiversité dans la construction neuve et la rénovation:
Offre pédagogique: Biodiversité et Bâti
Et puis voir aussi notre rubrique: Pour éviter chez soi et ailleurs, quelques causes d’accidents à nos amis les oiseaux et les autres
Un peu de pitié pour les guêpes et les frelons
Les frelons européens et guêpes polistes, maçonnes, solitaires etc… paient en lourd tribu à cause de la mauvaise réputation des guêpes communes et frelons asiatiques. Et pourtant, les frelons et guêpes sont des prédateurs redoutables d’autres insectes et ils nous aident dans notre lutte contre les insectes dit « ravageurs » au jardin.
Extrait de discussion au sujet des guêpes communes:
« Les guêpes ça pique et ça sert à rien » …
…Si l’on change d’angle d’attaque, on peut apporter d’autres éléments :
– si je suis un moustique ou une chenille de Piéride, les guêpes sont pour moi des prédatrices,
– si je suis un crapaud, les guêpes sont pour moi des concurrentes,
– si je suis un grain de raisin, les guêpes peuvent me permettre de me transformer en vin,
– si je suis une Bondrée apivore (rapace diurne), les guêpes sont pour moi une source de nourriture,
– si je suis une Volucelle zonée (insecte de l’ordre des Diptères, ou plus prosaïquement mouche), les guêpes peuvent m’héberger dans leur nid,
– si je suis un Stylops (insecte de l’ordre des Strepsiptères), les guêpes sont des hôtes dans lesquelles je peux pondre,
– si je m’appelle Velleius dilatatus (Staphylin, appartenant à l’ordre des Coléoptères), je trouve mes proies dans les déchets des nids de guêpes…
Ces quelques exemples illustrent la richesse des rapports qu’entretiennent les différents être vivants avec les guêpes sociales. Savoir à quoi servent les guêpes sur la Terre est donc une question fortement intéressante et à multiples facettes ! » (Ami Menoptere : http://guepes-frelons.forumgratuit.org/t715-a-quoi-servent-les-guepes-sur-notre-planete-terre)
Extrait d’une « question/réponse » posée à la mi-septembre (en été, il y a beaucoup moins de frelons et ils ne vont pas aux ruches) à Oiseaux Nature, au sujet des frelons européens dans les Vosges:
« Des frelons européens ont investi un nichoir dans mon jardin. Ils sont très pacifiques ….et je lis La Hulotte. (Voir plus loin le lien) Or mon gentil voisin ami s’occupe de quelques ruches (dont deux des miennes) à 20 m de là. Les abeilles profitent de mon grand jardin. Mon voisin me soutient que les frelons font des dégâts importants chez les abeilles …. Et je cherche des arguments à lui opposer. »
« Bonjour, Effectivement, je suis apiculteur aussi et quelques frelons viennent manger des abeilles devant mes ruches. C’est normal, ils ont faim ! Ce sont des prédateurs, vous pouvez les observer sur les plantes fleuries actuellement, comme le lierre ; ils chassent toutes les proies possibles.
Je les laisse faire devant mes ruches, ou je les chasse quelquefois car ils sont très craintifs (il suffit de les envoyer à terre avec la main.)
Rassurez votre voisin, les frelons ne peuvent faire des dégâts importants. En effet, ils prennent ce qu’ils peuvent (comme les lions avec les gnous, ils ne peuvent pas capturer un animal au plein de sa forme) et ce sont souvent des vieilles abeilles qui « passent à la casserole » (il pourra le vérifier comme je l’ai fait s’il capture les 2 avant que l’abeille ne soit dévorée.) ou les « malades » ou les varoasées.
Même si les frelons prennent beaucoup d’abeilles, ce n’est que peu de choses par rapport :
-au nombre de vieilles abeilles qui meurent en ce moment loin des ruches
-au nombre total d’abeilles qui peuplent les colonies
-au fait que les abeilles dites d’hiver, les jeunes, ne sortent pas.
Les frelons vont bientôt disparaitre avec l’automne et une ruche en bonne santé, avec une jeune reine prolifique ne craint pas grand-chose. Les mulots font pire, ainsi que l’humidité et les coups de froid. »
Conclusion:
« 47 milliards d’euros : c’est la valeur estimée par 2 biologistes des services rendus par les Insectes chaque année aux USA; ces chercheurs ont pris en compte 4 actions bénéfiques réalisées par les Insectes:-recyclage des excréments-lutte contre les nuisibles-pollinisation-alimentation du monde vivant…« .
Extrait du monde des insectes sur http://aramel.free.fr/
En savoir plus sur le frelon européen:
Le frelon européen dans les Vosges – Oiseaux-Nature-Vom 27-09-2011
une très bonne idée de notre amie La Hulotte le journal le plus lu dans les terriers: « Les sept règles d’or de l’ami des frelons »
et encore ce site de défense des frelons européens:
N’ayons plus peur des frelons!
Et puis d’autres colocataires!
Le muscardin
Sur les traces du « croque-noisettes » Le Troglo numéros 105 de janvier 2009 et 107 de juillet 2009
Plan d’un nichoir pour « croque-noisettes » – Le Troglo n°10 et n°107
L’écureuil roux
L’écureuil, l’acrobate de l’automne – Oiseaux-Nature
Vous voulez en savoir plus sur les écureuils, vous avez des observations à son sujet, allez sur ce site:
Les chauves-souris
Voici des informations utiles pour la connaissance et la protection des chauves souris:
Les chauves-souris en Lorraine Le Troglo n°115/116 de 2012
Connaitre et protéger les chauves-souris en Lorraine-CPEPESC
Protégeons les chauves-souris CG Bas-Rhin
Plan d’un nichoir pour Chauves-souris (extrait du dépliant « Protégeons les chauves-souris » du Conseil Général du Bas Rhin)
Le site de l’Association CPEPESC-Lorraine (Commission de Protection des Eaux, du Patrimoine, de l’Environnement, du Sous-sol et des Chiroptères) à Neuves Maisons (54230)
CPEPESC-Lorraine
Le Conservatoire d’Espaces Naturels de Rhône-Alpes a édité grâce à l’aide du Groupe chiroptère Rhône-Alpes (CORA Faune Sauvage), un cahier technique qui fait le point sur les connaissances actuelles concernant les exigences écologiques des chauves-souris forestières, en particulier la barbastelle d’Europe et le murin de Bechstein. Sur cette base, il propose des pistes de bonnes pratiques sylvicoles conciliant les aspects économiques et biologiques de l’écosystème forestier :
CEN Rhône Alpes chiroforestiers
Des questions et réponses qui rassurent toujours d’actualité:
Renards, corneilles, pies, perruches…Vivre en ville avec eux-Institut Bruxellois de la Gestion de l’Environnement
N’oubliez pas de visiter notre page: Cohabiter avec la faune sauvage
Quelques articles:
Jeuxey La biodiversité au menu des « Petits Ruisseaux » – 03 avr. 2023 –
Une conférence « Agir dans son jardin » le 3 juin à Jussarupt – Vosges Matin le 02-06-2023
Jussarupt Dans son jardin, chacun peut agir pour préserver la biodiversité – Vosges Matin 16 juin 2023